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Table de matières
Question de la dérivation………………………………………………….p.9
Ι– Brève historique de la langue française…………………………….p.10
ΙΙ– La création lexicale…………………………………………………p.12
II-1 Racine /radicale/base…………………………………………… p.17
II-2 Unités lexicales productives et unités lexicales bloquée……….p.24
II-2-1Ladérivation propreoudérivation « affixale »……………..p.27
II-2-2 La suffixation………………………………………………. ..p.24.424
II-3La préfixation……………………………………………………..p.27
III- la dérivation parasynthétique………………………………………p.28
IV- La dérivation impropre (recatégorisation ou conversion …………p.29
V- la dérivation inverse……………………………………………………p.31
VI- La composition………………………………………………………..p.32
VII- les abrègements………………………………………………………p.32
VII-1 La siglaison…………………………………………………….p.32
VII-2 Les sigles………………………………………………………….p.32
VII-3 les acronymes……………………………………………………..p.33
VII-4 Sigles et acronymes comme bases de dérivés…………………..p.33
VII-5 les troncations …………………………………………………….p.35
VII-6 Les abréviations………………………………………………… .p.35
VII-7 Les mots valises (le télescopage) …………………………….…p.36
VII-8 la réduplication…………………………………………………….p.37
Processus de la composition………………………………………………..p.38
І. Approche linguistique et historique………………………………………..p.41
II- La composition, un procédé de création de mots…………………..…p.44
II-1 types de mots composés…………………………………………..p.46
II-1-1 Composés endocentriques…………………………………p.46
II-1-2 Composés exocentriques………………………………………….p.47
III- la composition populaire (les éléments français)……………………p.47
IV- Locution adverbiales, prépositives ou conjonctive ; les adverbes
composés……………………………………………………………….…..p.52
V- La composition savante (les éléments étrangers)……………………p.53
V.1. Les éléments latins……………………………………………………p.53
V.2. Les éléments grecs……………………………………………………p.54
V.3. Les formations mixtes……………………………………………….p.54
V.4. Autres langues ………………………………………………………p.55
VI- L’orthographe, les signes graphiques……………………………….p.56
VI.1. composés unifiés…………………………………………………….p.57
VI.2. composés à apostrophe……………………………………………….p.57
VI.3. composés à traits d’union……………………………………………p.57
VI.4. composésdétaché……………………………………………………..p.57
Analyse de lexicalisation……………………………………………p.62
Ι– présentation fonction lexicale………………………………………….p.63
I-1 Fonction lexical non-standard……………………………………p.63
I-2 fonctions lexicales pour représenter les termes entre dérivation et composition…………………………………………………………………p.63
I-3 Fonction lexicales pour représenter la composition savante et la dérivation……………………………………………………………………p.64
I-4 Fonction lexicales correspondants…………………………………p.67
ΙΙ– problèmes rencontrés……………………………………………………p.68
II-1 participe et adjectif verbaux………………………………………..p.68
II-2 Nominalisation de verbes et résultats……………………………….p.69
II-3 Noms d’agent et noms d’instrument…………………………………p.70
Analyse sur les suffixations par –able et -ité……………………………p.72
– Suffixe -ité………………………………………………………………p.74
– Analyse de –é, –eux……………………………………………………..p.75
– Illustration : venté vs venteux …………………………………………p.76
– La dérivation et composition ………………………………………….p.77
– Problème de classification / catégorisation ……………………………p.81
– Le cas d’- auto……………………………………………………………p.83
Connaissance lexicale et morphologique chez les apprenants iraniens……………………………………………………………………p.86
Bibliographie…………………………………………………………..p.103
Annexe ………………………………………………………….. …….p.110
Dans cette humble recherche nous voulons étudier le rôle des mots congénères pour enrichir le domaine lexical des étudiants de la langue française en Iran.
À cet égard, nous avons essayé de traiter les aspects différents des lexiques.
Nous avons profité largement des méthodes linguistiques et morphologiques pour connaître la structure du lexique ; de même, nous avons eu recours à la lexicologie pour savoir plus sur la formation des mots.
Parallèlement nous avons compris que depuis des années un grand nombre de mots étrangers sont introduits dans la langue française : ce qui a causé le changement de forme et de signification de certains mots.
Alors, nous avons essayé de présenter les mots composés avec leurs nuances et, nous avons précisé leur racine grecque ou latine.
Le but de notre recherche était la connaissance des bases de mots pour distinguer les mots de la même famille et connaître les mots dérivés ; Et tout cela en vue d’enrichir la connaissance des étudiants de la langue française en Iran dans le domaine de la lexicologie.
Introduction
L’intérêt que nous portons à l’enseignement du français langue étrangère nous pousse à nous interroger sans cesse sur les processus et les mécanismes de l’apprentissage et de l’acquisition d’une langue étrangère, ainsi que sur les moyens pratiques et pédagogiques qui peuvent être mis en place afin d’optimiser cet apprentissage.
Cette notion c’est-à-dire l’apprentissage, met en réalité bien plus en jeu qu’une simple pratique pédagogique : elle trouve ses fondements et ses théories dans les domaines de la psychologie cognitive du langage, de la mémoire, de la linguistique et de la méthodologie. C’est par une combinaison avisée de tous ces facteurs que l’apprentissage, puis l’acquisition d’une langue étrangère sont possibles.
Se poser la question de l’acquisition du lexique lors de l’apprentissage d’une langue nouvelle nous apparaît comme fondamental. Les mots sont aujourd’hui considérés par la recherche linguistique comme les
« […] pivots de la langue autour desquels s’organisent toutes les données (phonématiques, morphologiques, syntaxiques, sémantiques et rhétoriques) qui conditionnent leur insertion dans le discours».
L’apprentissage du lexique est un fait central pour les apprenants puisque c’est grâce à cela qu’ils accèderont à la communication, en transformant selon les règles morphologiques propres à la langue étudiée les significations «brutes» en énoncés cohérents et adaptés au contexte communicationnel.
Le vocabulaire est assez mal perçu de la part des enseignants et des apprenants qui voient en lui l’ennui de longues listes à mémoriser par cœur, mais qui, assez paradoxalement, est aussi l’une des exigences principales des apprenants en langue, qui ne conçoivent pas l’apprentissage sans lesdites listes.
Or, si, il nous semble évident que ce mode de présentation n’est pas le plus motivant ni le plus captivant, l’apprentissage du vocabulaire n’en reste pas moins obligatoire, indissociable de tout apprentissage langagier. Et cet apprentissage ne peut se satisfaire d’une présentation faite à la légère, au gré des textes et des leçons, sans lien ou progression pédagogique. Il doit être construit afin de permettre à l’apprenant une mémorisation, une reconnaissance, un accès et un réemploi.
Lüdi explique que,
« La notion de compétence lexicale a souvent été conçue comme une sous-compétence linguistique prenant appui sur l’analyse morphologique des mots, à partir des opérations de composition et de dérivation. »
La plupart des spécialistes sont d’accord, aujourd’hui, pour postuler, au sein de la compétence linguistique, une sous-compétence lexicale double, composée d’une part de listes de mots dans une mémoire lexicale et d’autre part de règles lexicales. Ces dernières servent non seulement à rendre transparentes les unités construites, mais aussi et surtout à produire et comprendre des unités soit entièrement inédites, soit inconnues par un locuteur-auditeur particulier.Donc, La connaissance lexicale n’est qu’une des composantes du savoir linguistique, elle est néanmoins indispensable à toute performance dans la langue cible.
Les chercheurs ont analysé les erreurs chez les étudiants, et sont arrivés à cette conclusion que toutes les analyses d’erreurs comportent une catégorie intitulée « erreurs lexicales » ; mais rares sont les linguistes qui se donnent la peine de définir ce terme.
Comme nous nous situons dans une perspective d’apprentissage des langues, il s’agit de savoir ce que connaître un mot signifie pour l’apprenant. Richards (1976) définit la compétence lexicale de manière large en y incluant, outre une connaissance de type logico-sémantique (le ou les sens et les associations de sens), de nombreux autres facteurs tels que, par exemple, le registre et le comportement syntaxique. Ce type de conception est appelé la conception large du lexique.
Il existe différentes opinions sur la connaissance du vocabulaire. Certains pensent que La connaissance du lexique aide à l’usage de la langue cible, ce qui permet, en retour, la croissance du vocabulaire. D’autres disent que le vocabulaire est une composante essentielle dans l’acquisition d’une langue seconde, car les mots sont la plus importante source de sens, et que l’acquisition du vocabulaire serait au moins aussi importante que l’acquisition de la grammaire. Plus important encore, Schmitt et Meara (1997) ont établi qu’il y a une corrélation entre la taille du vocabulaire L2 et la compétence globale dans la langue cible.
Comparativement à la grammaire qui est un système fermé, le vocabulaire d’une langue est un système ouvert dont l’apprentissage est quasi infini. Selon Waring et Nation (2004), même après avoir étudié la L2 durant plusieurs années, bien peu d’apprenants réussissent à acquérir un vocabulaire aussi étendu que les locuteurs natifs. S’il y a des adultes apprenants de L2 qui réussissent à avoir un vocabulaire aussi étendu que des locuteurs natifs scolarisés, il s’agit là de l’exception et non de la règle.
Nous le savons bien, l’apprentissage d’une langue étrangère signifie nécessairement avoir à produire, ainsi qu’à lire et à comprendre, de nombreux textes. Alors il serait nécessaire de noter qu’en français, la grande majorité des mots sont des mots construits par dérivation.
La dérivation est un processus qui consiste à former des mots par l’addition d’un ou de plusieurs affixes à une base, selon des règles bien précises. Dans les mots dérivés, la base ainsi que les affixes sont tous porteurs de sens. Comparativement aux mots simples, non construits, les mots dérivés peuvent être analysés par la décomposition de leurs parties. La connaissance des principes de la morphologie dérivationnelle et la capacité d’analyse des mots construits confère donc un avantage au locuteur face à un mot qui ne lui est pas familier.
En effet, la morphologie dérivationnelle, si elle est complexe, contribue aux compétences lexicales parce que ses règles impliquent de la redondance. La langue française est riche sur le plan de la morphologie et une bonne connaissance de cette langue suppose donc la maîtrise des principes de base en morphologie dérivationnelle.
Peu d’études ont porté sur les connaissances lexicales en français langue seconde chez des étudiants universitaires. La connaissance lexicale est complexe et il ne serait pas possible d’en mesurer tous les aspects dans une seule et même étude.
Dans cette recherche, nous avons voulu savoir quelles sont les règles de la dérivation. Plus précisément, nous souhaitions augmenter la connaissance lexicale chez les étudiants, ainsi qu’enrichir le domaine de la morphologie dérivationnelle chez eux. Y a-t-il une corrélation entre la connaissance lexicale et la production écrite ou orale chez les étudiants non francophones ? Nous voulons vérifier ce problème surtout chez ceux qui étudient en Iran, dans des universités ou des instituts de langues. Donc dans le premier chapitre de cet humble travail, nous allons étudier le problème de la dérivation lexicale.
On distingue deux grands domaines dans la morphologie en français: la morphologie flexionnelle et la morphologie dérivationnelle ou lexicale.
Alors que la flexion ajoute des traits grammaticaux à une racine sans créer un mot nouveau, le procédé de dérivation consiste à créer de nouveaux mots par l’addition d’affixes à une racine ou base.
La dérivation est un procédé très productif en français et le lexique compte une proportion importante de mots dérivés, d’où l’importance d’en connaître les principes. Par exemple, le suffixe -ion, qui sert à former des noms, se retrouve dans quelques 2,400 mots dérivés. Les connaissances en morphologie dérivationnelle contribuent à la fois à l’étendue et à la profondeur du savoir lexical et en langue seconde ; on sait maintenant que la connaissance de la morphologie joue un rôle important dans la connaissance lexicale.
Il est à savoir que les connaissances lexicales et morphologiques ne font pas l’objet essentiel d’une évaluation à l’examen d’admission à l’Université et que les cours pour les étudiants en français écrit et parfois oral, sont axés sur la maîtrise de la grammaire de base. Par contre, nous pensons que la connaissance lexicale est une composante importante des compétences en L2 et il nous a semblé crucial de connaîtrequelle était cette connaissance chez des étudiants.
Former un mot se fait aussi par composition.Il consiste alors à combiner deux ou plusieurs mots simples.
Les mots composés peuvent être :
En ce qui a trait à la morphologie dérivationnelle, nous avons étudié les préfixes et les suffixes, et il est à savoir que ces deux ne sont pas semblables sur le plan formel et qu’ils font appel à des procédés de niveaux différents.
Nous avons voulu vérifier la connaissance des principes suivants:
1) plusieurs mots peuvent partager une même base et avoir une signification en commun : ils font alors partie de la même famille de mots;
2) les suffixes déterminent la catégorie grammaticale du mot dérivé ;
3) certaines structures comme déroule+ure sont impossibles en français, alors que d’autres comme double+-ure sont tout à fait légales.
Et puis, toutes les formes dérivées n’ont pas le même degré de complexité : le processus de dérivation d’un mot peut entraîner des changements formels. Des chercheurs se sont intéressés non seulement à l’étendue du vocabulaire, mais aussi au rang de fréquence des items connus, soit simplement pour mesurer le degré de sophistication du vocabulaire des locuteurs, soit pour expliquer le niveau de performance dans une tâche donnée. Quelles sont les différents composants de lexiques dans langue française ? Dans notre recherche, nous allons voir quelle pourraient être les différentes formations des mots. Notre deuxième chapitre sera consacré à l’étude de la composition des mots en français.
La connaissance lexicale est complexe et on dit qu’elle est de nature progressive, c’est-à-dire, que c’est un savoir qui se développe en plusieurs étapes, allant de l’absence totale de connaissance du mot jusqu’à la capacité à l’utiliser de façon productive. En effet, il faut distinguer entre reconnaître un mot et le comprendre, et comprendre un mot ne signifie pas nécessairement qu’on saura l’utiliser.
Il est très courant de distinguer le vocabulaire actif ou productif et le vocabulaire passif ou réceptif. Le vocabulaire réceptif d’un individu, c’est sa capacité à percevoir la forme d’un mot et à retrouver sa signification; le vocabulaire productif lui, implique de retrouver en mémoire puis de produire la forme appropriée pour exprimer une signification. Cependant, cette distinction classique entre vocabulaire actif/productif et vocabulaire passif/réceptif n’est pas purement dichotomique. En fait, il faut voir le savoir lexical sur un continuum, ayant plusieurs niveaux et plusieurs dimensions. La connaissance passive/réceptive précède généralement la connaissance active/productive et sur le continuum, des zones se superposent et des mots qui sont acquis sur le plan réceptif deviennent peu à peu disponibles pour la production. Il se peut aussi que certains mots connus sur le plan réceptif ne deviennent jamais du vocabulaire actif et certains aspects d’un mot peuvent faire partie du vocabulaire productif alors que d’autres demeureront au stade passif. Maintenant une question se pose : comment peut-on mémoriser un grand nombre de vocabulaire ? Nous croyons que si l’apprenant fait attention à l’analyse structurale des mots, il aura plus de chance à enregistrer dans son esprit un plus grand nombre de lexique. Alors, nous avons décidé de consacrer une partie de cette humble recherche à l’analyse de lexicalisation. Cela constituera l’objectif de notre troisième chapitre.
Pour mettre fin à cette recherche, nous allons préparer un questionnaire qui sera rempli par les étudiants de certains universités, et instituts de langues à Téhéran, afin de connaître leur niveau de connaissance lexicale et morphologique en français, comme langue étrangère. Alors dans notre dernier chapitre nous allons montrer le résultat de cette enquête qui montrera le niveau lexical des étudiants de la langue française en Iran.
Cette étude sera un moyen pour saisir les différents problèmes dans le processus d’enseignement / apprentissage ; d’où les enseignants pourront combler les manques dans leur manière d’enseignement, et les apprenants comprendront mieux ce qui est nécessaire dans leur progrès.
Chapitre Ι
Question de la dérivation
Les mots évoluent et, éventuellement, disparaissent avec la chose, l’action ou le sentiment qu’ils représentent. Afin d’étudier la formation des mots, il est nécessaire de voir d’abord l’évolution de la langue française.
Ι- Brève historique de la langue française
On sait quele français est une langue qui vient du latin et on peut fort bien imaginer comment elle est née, mais on ne peut pas savoir quand elle est née.
Lorsque Jules César et ses légions romaines se sont installés en Gaule, le latin a été parlé par des populations gauloises non seulement avec leur « accent », mais aussi en y mêlant des mots appartenant à leur propre langue, comme par exemple ceux qui ont donné les mots français char, alouette ou chêne. Le latin a connu ainsi une première étape de modifications à cette époque, mais il n’était pas encore devenu le français.
Quelques siècles plus tard, les invasions germaniques auront un gros impact sur la façon de parler le latin en Gaule et les Francs qui donneront finalement leur nom à la langue française, vont à leur tour imprimer une marque durable
sur ce latin déjà évolué.
L’influence germanique sera dès lors très importante pour la physionomie de cette langue en devenir, car elle portera sur la prononciation et sur la grammaire aussi bien que sur le lexique de tous les jours. Un seul exemple : en français, la plupart des noms de couleur ne sont pas d’origine latine, mais germanique. En voici quatre, parmi les plus usuels : blanc, bleu, gris, brun.
Mais on ne peut pas encore parler de langue française à cette époque car ce sont plusieurs langues, un peu différentes les unes des autres, qui vont prendre naissance dans chacune des régions dès le haut Moyen Age, des langues qu’on a appelées dialectes ou patois. Un de ces patois a eu plus de chance que les autres : celui qui s’était développé dans le petit royaume de France et qui était d’abord restreint à quelques dizaines de lieues autour de Paris, mais qui s’est ensuite répandu dans l’ensemble du royaume, puis de la République, le français.
Pendant ce temps, en parallèle, dans chacune des régions continuaient de vivre, non seulement les différents patois issus du latin, mais également des langues d’origines différentes, comme le basque, le breton, le flamand, l’alsacien, la francisque lorrain encore bien vivants jusqu’au début du XXème siècle.
La langue française d’aujourd’hui apparaît donc comme le résultat d’un amalgame heureux entre la langue qui a été diffusée à partir de l’Ile-de-France et toutes celles qui s’étaient développées dans les autres provinces. Cette diversité d’origine, plus tard uniformisée de façon plus ou moins autoritaire, explique pourquoi chaque mot de la langue française a une histoire, comme par exemple le mot chandail, que les enfants n’emploient plus aujourd’hui et qu’ils considèrent comme un mot des parents. Ce mot chandail est en fait une abréviation de marchand d’ail : aux halles de Paris, les marchands d’ail, à la fin du XIXème siècle, portaient un tricot qui a connu une certaine vogue, grâce à un fabricant de confection qui l’a reproduit et diffusé, donnant en même temps au mot chandail une gloire dont on sait aujourd’hui qu’elle était éphémère. Mais ce mot n’a peut-être pas dit son dernier mot.
Ainsi vont les langues, avec des mots qui naissent, prospèrent ou s’effacent selon l’air du temps. Mais tous laissent des traces, qui s’accumulent au cours des siècles pour former un trésor commun, chaque nouvelle génération apportant sa contribution personnelle à la langue de demain.
Étant donné que notre étude est consacrée à reconnaître la formation des mots de la même famille et des lexiques congénères, il est nécessaire de s’appuyer sur la linguistique et ses branches, notamment la morphologie et la lexicologie française.
[1]-TREVILLE,Marie-claude, DUQUETTE,Lise, Enseigner le vocabulaire en classe de langue, Hachette, Paris, 1996, page 11.
[2]- LÜDI, G. Apprendre à construire des mots : la suffixation nominale chez des apprenants germanophone du français, Basel electronic working papers in linguistics, 1, University of Basel, 1997, cité in GROSSMAN, Francis, Le rôle de la compétence lexicale dans le processus de lecture et l’interprétation des textes, www.forumlecture.ch
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Résumé
Une langue est un système de signes linguistiques, vocaux, graphiques ou gestuels, qui permet la communication entre les individus.En prenant en considération toutes les définitions de la langue, c’est sans dire que la langue française posséde une rupture avec le passé et la foi en un avenir dessiné par la volonté et l’action de tous les hommes, les critiques et les grammatticiens de la langue française.La langue française au cours des siècles a porté alors des valeurs de liberté, d’égalité des chances, de modernité, de pouvoir populaire, de droits de l’homme, valeurs adaptées au contexte de l’époque. Dans cette recherche on va faire une étude sur le passé de la langue française et puis on va analyser ce qu’est devenu la langue française et puis ce que va devenir cette langue dans un avenir tout proche.
Sommaire
Introduction ……………………………………………………………………1
Premier Chapitre ……………………………………………………….…….6
Naissance et évolution du français ………………………………………..………. 7
1-1-1.L’Europe linguistique à l’aube de l’Histoire …………………………………7
1-1-2. Les temps romains …………………………………………..……………10
1-1-3. Les invasions barbares …………………………………………….………10
1-1-4. Les débuts du français ……………………………………………….…….12
1-1-5. Le Moyen-Age: le temps des dialectes ……………………………………12
1-1-6.L’affirmation du français …………………………………………..……….13
1-1-7. Le temps du bon usage: le français classique ……………………..………14
1-1-8.Le français moderne-la fin des patois …………………………….………..14
1-1-9. Le français contemporain …………………………………………………..15
1-2.1.Transformations et réformes de l’orthographe ………………….………….17
1-2-1-1.Le Moyen Âge ………………………………………………….………..17
1-2-1-2. Le moyen français ………………………………………………………17
1-2-1-3.L’époque classique (XVIIème-XVIIIème) …………………..…………..21
1-2-1-4. L’époque moderne ………………………………………………………. 22
1-3-1.L’origine de l’alphabet …………………………………………….………..27
1-3-1-1.L’écriture ……………………………………………………..…………..27
1-3-1-2. L’alphabet ………………………………………………………….……28
1-3-2.L’alphabet latin ……………………………………………………………..30
1-3-2-2. L’alphabet français………………………………………….……………30
1-3-3-1.Les Mots ………………………………………………………..………..32
1-3-3-2.La vie des mots …………………………………………………………..33
1-3-3-3.Les mots empruntés aux autres langues ………………………..………..35
Deuxième Chapitre …………………………………..………………………40
Aujourd’hui le français est une langue très difficile à apprendre?! ………….….. 41
2-1.Grammaire et Didactique ……………………………………………….……42
2-1-1.La Grammaire ……………………………………………………..……….43
2-1-1-1.La grammaire transformationnelle ………………………………..……..46
2-1-1-3.La grammaire générative ……………………………….………………..50
2-2.Linguistique et Didactique ……………………………………………..…….53
2-2-1. Métalangages ………………………………………………………………54
2-2-1-2.Métalangages et métacognition ……………………………………….…56
2-2-1-3.Les activités métalangagières ……………………………………………56
2-3.Analyse d’une problématique didactique, Un exemple emprunté à la didactique du français langue étrangère et de la persane ……………………………………..57
2-3-1-1.La place de la grammaire dans la classe de langue ……………….……..59
2-3-1-2.La présentation de la grammaire en classe ……………………………….62
2-3-2. Les outils pour enseigner le français en tant qu’une langue étrangère …….67
Troisème Chapitre ……………………………………………………………71
La langue française à demain …………………………………………….……… 72
3-1.Les différences entre la méthode de la grammaire traditionnelle et la méthode de la grammaire communicative ………………………………………………….73
3-1-1. Les méthodes …………………………………………………….………..74
3-1-1-1. La méthode Traditionnelle ………………………………………………76
3-1-1-2. La méthode naturelle ……………………………………………..……..78
3-1-1-3. La méthode grammaire-traduction ……………………………….…….78
3-1-1-4. La méthode lecture-traduction ………………………………..…………80
3-1-1-5. La méthode directe ……………………………………………..……….80
3-1-1-6. La méthode audio-orale ………………………………………..………..81
3-1-1-7. La méthode SGAV: (Structuro-globale audio-visuelle) …………………82
3-1-2-1. L’approche communicative ……………………………………….…….83
3-2. Situation actuelle de l’enseignement de la langue française …………………90
3-2-1. Des méthodes courantes de nos jours ………………………………….….92
3-2-2-1. L´analyse de méthode ………………………………………………….. 92
3-2-2-2. Connexions méthode de français…………………………….…………..93
3.2.2.3. La grammaire dans la méthode de Connexions ………………………….94
3.2.2.4. Acte de parole – L’oral …………………………………………..……….96
3-2-3. Les Synthèses ………………………………………………………..…….97
3-2-3-1. Acte de parole – L’oral ………………………………………………….100
3-2-3-2. Acte de parole – La langue écrite ………………………………………100
3-3. Analyse de quelques méthodes de l’approche communicative …………….102
3-3-1. Grand Large ………………………………………………………………103
3-3-2. Espace et Le Nouvel Espace …………………………………..…………103
3-3-3. Libre Echange ……………………………………………………………104
Conclusion …………………………………………………………………..…. 109
Bibliographie ……………………………………………………………………112
Introduction
Introduction
« Une langue est un système de signes linguistiques, vocaux, graphiques ou gestuels, qui permet la communication entre les individus ».
En prenant en considération toutes les définitions de la langue, c’est sans dire que la langue française possède une rupture avec le passé et la foi en un avenir dessiné par la volonté et l’action de tous les hommes, les critiques et les grammairiens de la langue française.
La langue française au cours des siècles a porté alors des valeurs de liberté, d’égalité des chances, de modernité, de pouvoir populaire, de droits de l’homme, valeurs adaptées au contexte de l’époque.
Ce sont elles qui lui ont assuré sa force symbolique et qui ont contribué à lui donner le prestige dont elle jouit toujours.
Le français est une langue romane. Sa grammaire et la plus grande partie de son vocabulaire sont issues des formes orales et populaires du latin.
En tout cas, la langue française est la langue de la diplomatie. Tous les grands traités sont rédigés en français, alors qu’ils l’étaient auparavant en latin. L’empire de la langue française dépasse largement l’empire politique et économique de la France du XVIIème siècle jusqu’à XXème siècle.
Le système éducatif avait donc besoin de règles fermes qui pussent être enseignées aux élèves.
D’autre part, il existe idée reçue qui dure et qui perdure! Quel avantage retire-t-on à entretenir cette idée que la langue française est une langue très, trop difficile à apprendre? Une langue dont la maîtrise n’est réservée qu’à quelques initiés ou aux meilleurs écrivains?
Le français, une langue culte, porteuse de valeurs, mais surtout, pour nombre de ses locuteurs, une langue pour s’intégrer, pour vivre.
Le discours traditionnel qu’on tient sur la langue française doit s’ajuster et mettre en lumière, en plus de sa fonction identitaire et culturelle, sa fonction utilitaire liée à la nécessité de l’intercompréhension entre locuteurs de variétés du français et à sa capacité d’assurer l’intégration sociale dans un pays ou un État.
L’intérêt pour un nouvel étudiant de faire l’apprentissage de la langue française est, d’abord utilitaire. Il veut gagner sa vie, mais aussi entrer dans les réseaux sociaux. La fonction identitaire résultera en dernier lieu de son intégration réussie à sa société d’accueil.
Les arguments en faveur de la maîtrise du français d’aujourd’hui chez les apprenats de la langue française peuvent être du même ordre. Ainsi, on peut considérer que la connaissance et la maîtrise de la langue rendent efficace la communication, qu’elles donnent accès à une autre partie de la culture et de la pensée universelles, qu’elles rendent plus compétent et plus polyvalent au plan professionnel et personnel.
Parmi les nouveux apprenants de la langue française, ceux qui mettent l’accent sur la beauté de la langue, surtout chez ceux et celles qui sont les seuls en mesure d’assurer la diffusion de la langue française.
Les enseignants du français, langue première et langue étrangère, doivent continuer de réfléchir sur leurs pratiques.
Les commentaires qui suivent conviennent pour l’enseignement du français en général, bien qu’il faille nuancer selon qu’il s’agit du français langue maternelle ou langue étrangère ou de francisation.
Il est bien sûr évident que le français est une langue très difficile à apprendre et à écrire de par ses règles complexes, ses innombrables exceptions et sa graphie illogique. Le français ne s’écrit pas comme il se prononce.
Le français serait donc une langue destinée aux érudits, et il serait apparemment impossible pour la majorité de la population d’écrire sans la moindre faute.
Peut-on vraiment prétendre que le français est trop dur? Le véritable problème est bien que de moins en moins de personnes prennent la peine de s’adonner complètement à l’apprentissage détaillé de la langue. La langue est _elle illogique?
Ce qu’est proposé par les grammairiens c’est de réformer la langue pour la rendre plus phonétique et donc beaucoup plus facile d’accès à la majorité de la population et non plus uniquement aux savants et rats de bibliothèque.
La complexité de la langue française la pénaliserait au niveau international. Si les experts de cette langue ne réforment pas le français, il pourrait suivre le chemin du latin en devenant une langue exclusivement réservée à l’élite intellectuelle.
C’est également une langue riche, précise et tellement intéressante. Plutôt que de prôner un nivellement par le bas, pourquoi ne pas insister sur l’apprentissage, comme on le faisait jadis?
Du point du vue des structuralistes, il est vraiment nécessaire que les apprenants de la langue française dans le futur proche retrouvent le goût de la lecture et prennent la peine de sortir un dictionnaire en cas de doute.
Dans cette recherche on va faire une étude sur le passé de la langue française et puis on va analyser ce qu’est devenue la langue française et enseuite ce que va devenir cette langue dans un avenir tout proche.
Chapitre 1 :
Naissance et évolution du français
Le français porte mal son nom, qui vient du peuple germain qu´étaient les Francs Or cette langue n’est pas germanique, elle est romane, c’est-à-dire d’origine latine, et ce n’est que plus tard qu’elle subit l’influence des Francs. De plus, on a souvent tendance à faire remonter cette langue au gaulois, langue celtique, ce qui est une erreur.
1-1-1.L’Europe linguistique à l’aube de l’Histoire
a-Avant les Indo-européens
« Les Gaulois n’étaient évidemment pas les premiers habitants de la Gaule, mais on sait peu de choses sur les populations qui les avaient précédés, si ce n’est quelques noms de peuples comme les Aquitains, les Ibères ou les Ligures ».
Les quelques traces de ces langues non-indo-européennes se retrouvent surtout dans des noms de fleuve comme la Loire, anciennement Liger, ou Seine, … et de lieux : Manosque, Tarascon, Luchon, …, ainsi que quelques rares mots que l’on peut qualifier de “pré-celtiques”, comme avalanche, motte, jabot, … .
Cependant, si le ligure et l’ibère restent des langues mystérieuses, on en connaît plus sur l’aquitain grâce à ses lointains descendants, les Basques, qui ont su résister au fil des siècles.
[1].Bloch, Wartburg, Dictionnaire étymologique de la langue française, PUF, 1996, p.415.
[2] – Georges, Mounin, Dictionnaire de la linguistique. PUF, Paris, 1974, p.116.
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طنز یک پدیده ی جهانی است .با مشاهده ی رفتار روزمره ی خود ، مطمئنا می فهمیم که همه ما در بیشتر موقعیت ها نسبت به طنزعکس العمل نشان می دهیم . بنابراین باید بپذیریم که طنز یکی از بخش های اصلی مکالمات روزمره ما را تشکیل می دهد و این یک واقعیت کلی است که همه انسان ها به طور طبیعی از رفتار و گفتار خنده آور استفاده می کنند . همین اهمیت طنز در زندگی انسان است که موجب شده طنز، به ویژه در سال های اخیر،جایگاه مهمی را در تحقیقات زبان شناسی به خود اختصاص دهد و توجه اندیشمندان زیادی را به خود جلب کند.
از میان انواع گوناگون طنز ،طنز کلامی از رایج ترین انواع طنز است ودر میان طنزهای کلامی ، جُک ها جایگاه ویژه ای دارند . زبان فارسی نیز از جمله زبان هایی است که در آن جُک ها ی فراوانی وجود دارد و هر روزه شاهد ایجاد جُک های به روز تری برای هر پدیده ی اجتماعی ، سیاسی و اقتصادی جدید هستیم به گونه ای که شاید در کمتر زبانی شاهد حجم این چنینی جُک ها باشیم .

ریچی[1] در کتاب “تحلیل زبانشناختی جک ها” بیان می کند که جک ها داده های مناسبی برای تحقیق هستند. او دلایل زیر را بیان می کند :
“جک ها منابع حاضری از مثال های مورد آزمایش قرار گرفته هستند و نسبتا مناقشه ی کمی در مورد اینکه متنی جک است یا نه وجود دارد.
جک ها نسبتا وابسته به محتوای درونی هستند (خود شمول هستند )و نوعا در شرایط فراوانی قابل باز تولید هستند ، هرچند این امر انکار ناپذیر است که الزاماتی پیش از آنکه یک جک ، (در یک بافت مشخص ) مناسب باشد ، وجود دارد. با این حال باور داریم که این محدودیت ها میان جک و شرایط شاید کمتر از ارتباطات غنی ای باشند که عموما در اتفاقات جالبی که به طور روزمره پیش می آیند ، دخیل هستند.
جک ها کوتاه هستند که موجب می شود تحلیل گر بتواند آن ها را بیشتر مدیریت کند.” (Ritchie,2004:30)
درپژوهش حاضر به مقوله ی طنز، به طور اخص جک های فارسی ، از دیدگاه نظریه ی عمومی طنز کلامی (GTVH) پرداخته شده است . بر پایه ی این نظریه هر طنزی نمودی از شش متغیر یا منابع دانش است که عبارتند از تقابل انگاره ، مکانیسم منطقی ، موقعیت ، هدف ، شیوه ی روایت و زبان .
نظریه ی GTVH یک نظریه ی زبانشناسانه است که دیگر حوزه های زبانشناسی را نیز در بر می گیرد. بخصوص حوزه هایی چون زبانشناسی متنی ، نظریه ی روایتگری . این نظریه همچنین به
کاربردشناسی نیز به طور گسترده ای پرداخته است ، در حالی که نظریه ی انگاره ی معنایی طنز[3] (SSTH )یک نظریه ی معناشناختی طنز بود. (Attardo,2001:22)
در پژوهش حاضر از لفظ “جک” استفاده شده است که نام رایجی در فرهنگ عامه ی ایران است وبنابر نظر “دانش زاده ” که خود تحقیقی در مورد کارکرد اجتماعی جک ها از منظر تفکر انتقادی انجام داده است ، این واژه مناسب تر از لفظ معادل سازی شده ی” لطیفه” است . دانش زاده می گوید :

“جک ، نه لطیفه كه معادل آن در فارسی موقرانه یا متون تخصصی است؛زیرا می توان در منطق همین معادل، رد وسواس ایدئولوژیك را یافت: ایدئولوژی ای كه می كوشد زهر امر منفی را بگیرد و بر پدیده ای فولكلور، نامی نهد كه دیگر بسیاری از تداعی های واژه ی جك را ندارد. لطیفه شاید در دوره ی زمانی عبید زاكانی عنوانی ایدئولوژیك نبود، نامی بود با تاریخ خویش كه نمی كوشید دلالت های خویش را پنهان كند. اما امروزه، اصرار بر كاربرد این واژه در متون تخصصی، بیشتر كارکرد حسن تعبیر دارد همان اندازه كه كاربرد كلمه ی دستشویی به جای توالت»پوشاننده وزهرگیراننده « است، كاربرد لطیفه به جای جك پوشاننده و سرپوشاننده است پس ما با جك مواجه ایم نه با لطیفه ای كه یك سخنران موقر با هزار اشاره ی عذرخواهانه،درحین سخنرانی برای رفع كسل كنندگی فضای جلسه تعریف می کند .”( دانش زاده ،1388 :3)
در پژوهش حاضر سعی براین خواهد بود تا با تحلیل نمونه هایی از جُک های فارسی ، گرایش های غالب و شیوه ها و راهکارهای رایج در آنها را یافته و به عبارت ساده تر عواملی که در زبان فارسی موجب خنده دارشدن این جُک ها می شوند را بیابیم .
1-Ritchie
[2] -General Theory of Verbal Humor
[3] -Semantic Script Theory of Humor
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5-2 جمعبندی فصول و نتایج اخذ شده ……………………………………………..
5-3 پیشنهادات و كارهای آتی ………………………………………………
مراجع ………………………………………….
1-1 تئوری آشوب و تاریخچه آن
«آشــوب» در لغت به معنای هرج و مرج و بینظمی است. ریشه لغوی آشوب به كلمه رومی «كائــوس» برمیگردد، كه مفهوم آن متعلق به شاعر روم باستان به نام «اویــد» میباشد. به نظر او كائوس، بینظمی و ماده بیشكل اولیهای بود كه دارای فضا و بعد نامحدودی بوده است. بهطوری كه فرض شده قبل از این كه جهان منظم شكل بگیرد این ماده وجود داشته است، كه سپس خالق هستی، جهان منظم را از آن ایجاد نمود (شعرباف تبریزی و سیدین، 1390). از لحاظ تاریخی دانشمند انگلیسی به نام «آیزاک نیوتن» مجموعهای موجز از اصول و قوانین را آنچنان کشف کرد که طبق آنها ادعا میشد، حرکت را درمحدودهای متنوع و گسترده از پدیدهها و سیستمها میتوان با درجهای بالا و مطمئن از دقت و حساسیت پیشبینی کرد ( هاشمی گلپایگانی، 1388). این باور همچنان پا برجا بود تا این که در حدود سال 1900 یک ریاضیدان فرانسوی به نام «هانــری پوانكاره» که علاقهمند به معادلات ریاضی توصیف کننده حرکت سیارات اطراف خورشید بود، مشخص کرد که سیستمهای نجومی، معین و قطعی به نظر نمیرسد که کاهش عدم قطعیت در شرایط اولیه همیشه کاهش خطای پیشبینی نهایی را به دنبال داشته باشد. پوانکاره نشان داد که برای اینگونه سیستمها یک بیدقتی خیلی ریز در شرایط اولیه، در طول زمان با نرخی عظیم رشد خواهد کرد و بنابراین دو مجموعه شرایط اولیه تقریباً غیرقابل تفکیک و بسیار نزدیک به هم، برای یک سیستم مشابه، دو پیشبینی نهایی را که تفاوت کلانی با هم دارند به دنبال خواهد داشت. این مسئله نمودی از رفتار آشوبی بود که در آن زمان شناخته شده نبود.
در طی سالیان دراز یكی از اصلیترین عقاید تمامی علوم این بود كه رفتار سیستمهای معین با داشتن مدل توصیفی سیستم و معلوم بودن شرایط اولیهی آن برای هر زمانی قابل پیشبینی خواهد بود. در این راستا نوع سیستم معین از نظر خطی یا غیرخطی بودن دارای اهمیت نیست. همچنین به سادگی هرگونه رفتار پیچیدهی سیستم كه با رفتار پیشبینی شده آن سازگار نباشد، نویز فیزیكی اطلاق میشد كه فشار و علت آن نامعلوم بوده ولی بدون هیچ شبهای در خارج از ساختار سیستم معین قرار دارد. این اساس تعیین هویت رفتار سیستم به همراه روشها و تكنیكهای كاهش نویز از حوزههای تحقیق به شمار میآمدند كه در هنگام بررسی سیستم و پیادهسازی آن مورد توجه قرار میگرفتند. سیستمهای پیچیدهای بر این اساس ساخته شد و مورد استفاده قرار گرفت. آنها عمدتاً دارای معادلات غیرخطی پیچیدهای بودند و بعضاً از حساسیت و اهمیت بالایی برخوردار بودند؛ ولی در سال 1963 با كشف اولین سیستم آشوبی توسط آقای «ادوارد لورنز» تحولی بزرگ در زمینه نگرش به سیستمها و به خصوص تجزیه و تحلیل سیستمهای غیرخطی پدید آمد. نظرها به سوی سیستمهای غیرخطی و بررسی خواص و رفتار آنها معطوف گردید و ارزش و اهمیت دید واقع بینانه، كلی و همه جانبه به سیستمهای تحت مطالعه مشخص شد. در همین نقطه بود كه به طور قاطع و برای همیشه خط بطلانی بر این عقیده كه در یك سیستم معین، معلوم بودن معادلات حاكم و شرایط اولیه آنها به همراه تعدادی متناهی حافظه برای انجام محاسبات، كافی است تا رفتار آن را پیشبینی كرد، كشیده شد و در پس این واقعیت بود كه میشد علت وقوع صدها حادثه و اشكال هزاران آزمایش شكستخورده را دید. بهطور ساده یك سیستم آشوبی یك سیستم غیرخطی و معین است، كه رفتار اتفاقی از خود نشان میدهد (شعرباف تبریزی و سیدین، 1390). تقریبــاً اولیــن تحقیقات عددی كه به معرفی فراگیر آشوب انجامید توسط «ادوارد لورنز» ارائه شد.
انگاره اصلی و کلیدی تئوری آشوب این است که در هر بینظمی، نظمی نهفته است؛ به این معنا که نباید نظم را تنها در یک مقیاس جستجو کرد. پدیده ای که در مقیاس محلی، کاملاً تصادفی و غیرقابل پیشبینی به نظر میرسد چه بسا در مقیاس بزرگتر، کاملاً پایا و قابل پیشبینی باشد.
موضوع جالب دیگری که در تئوری آشوب وجود دارد، تاکید آن بر وابستگی یا حساسیت به شرایط اولیه است. بدین معنی که تغییرات بسیار جزیی در مقادیر اولیهی یک فرآیند میتواند منجر به اختلافات چشمگیری در سرنوشت فرآیند شود. نقاط تشابهی بین تئوری آشوب و علوم مختلف چون فیزیک، آمار، علوم انسانی و غیره وجود دارد. به فرض اگر مسافری 10 ثانیه دیر به ایستگاه اتوبوس برسد نمیتواند سوار اتوبوسی شود که هر 10 دقیقه یک بار از این ایستگاه میگذرد و به سمت مترویی میرود که از آن هر ساعت یک بار قطاری به سوی فرودگاه حرکت میکند. برای مقصد مورد نظر این مسافر، فقط روزی یک پرواز انجام میشود و لذا تاخیر 10 ثانیهای این مسافر باعث از دست دادن یک روز کامل میشود. بسیاری از پدیدههای طبیعی دارای چنین حساسیتی به شرایط اولیه هستند. قلوه سنگی که در خط الراس یک کوه قرار دارد، ممکن است تنها براساس اندکی تمایل به سمت چپ یا راست به دره شمالی یا جنوبی بلغزد، در حالی که چند میلیون سال بعد که توسط فرآیندهای زمینشناسی و تحت نیروهای باد و آب و غیره چند هزار کیلومتر انتقال مییابد، میتوان فهمید که آن
تمایل اندک به راست و چپ به چه میزان در سرنوشت این قلوه سنگ تاثیر گذار بوده است. مثال بسیار آشنای دیگر، وابستگیهای جسمی و روانی انسانها به شرایط لقاح و مسائل ژنتیکی است.
اگر چه چنین وابستگی آشوبناک به شرایط اولیه را میتوان در بسیاری از وقایع جامعهشناسی (از جمله انقلابها) و روانشناسی و غیره پیجویی کرد، اما تا کنون توجه خاصی بدین مسئله صورت نگرفته است. به این معنا که اغلب برای تمام طول حیات یک پدیده وزن یکسانی از نظر تاثیرگذاری عوامل درونی و بیرونی در نظر گرفته میشود، در حالی که تئوری آشوب نقش کلیدی را در شرایط و المانهای مرزی اولیه میداند.
باید دانست كه تاكنون تعریف كلی پذیرفته شده برای آشوب ارائه نشده است، اما تعریف زیر از جمله تعاریف مطرح در باب فرآیندهای آشوبی میباشد: «آشــوب، یك رفتــار طولانی مدت غیر پریــودیك در یك سیستم دینامیک قطعی است كه وابستـگی با حساسیت بالا به شــرایط اولیــه رانشان میدهد ».
منظور از رفتار طولانی مدت غیرپریودیك در سیستمهای دینامیكی آن است که مسیرهایی وجود دارند كه وقتی زمان به بینهایت میل میكند، این مسیرها به نقاط ثابت مدارهای پریودیك و یا مدارهای شبه پریودیك منتهی نمیشوند. قطعی بودن سیستم، گویای آن است كه سیستم دارای پارامترها یا ورودیهای تصادفی نیست و در واقع رفتار بینظم این سیستمها از غیرخطی بودن آن ناشی میشود و منظور از حساس بودن به شرایط اولیه نیز این است كه مسیرهای مجاور با سرعت و بهطور نمایی از همجدا میشوند. در واقع این خصوصیت، تفاوت اصلی سیستمهای دینامیكی آشوبناك با سیستمهای دینامیكی غیرآشوبناك است. در سیستمهای دینامیكی غیرآشوبناك، اختلاف كوچك اولیه در دو مسیر به عنوان خطای اندازهگیری بوده و به طور خطی با زمان افزایش پیدا میكند، در حالی كه در سیستمهای دینامیكی آشوبناك اختلاف بین دو مسیر با فاصله بسیار اندك همانطوری كه گفته شد، به طور نمایی افزایش مییابد.
1-2 تاریخچه کاربرد آشوب در ارسال دادهها
پس از معرفی و مطالعه بر روی فرآیندهای آشوبی و ویژگیهای آنها، تنها پس از آنکه برای اولین بار در سال 1990 توسط پوانکاره و همکاران وی، امکان همزمانی بین دو فرآیند آشوبی اثبات شد، طرحهای مخابراتی آنالوگ و دیجیتال مبتنی بر سیگنالهای آشوبی ارائه گردید. به همین دلیل با وجود قدمت نظریهی آشوب در ریاضی و فیزیک، این نظریه و کاربردهای آن در ارسال داده یک عرصه تحقیقاتی کاملاً جدید به شمار میآید (شعرباف تبریزی و سیدین، 1390).
در سالهای اخیر کاربردهای متفاوتی از سیگنالهای آشوبی معرفی و بعضاً پیادهسازی شده است. از دیگر مزایای سیگنالهای آشوبی که میتوان به آن اشاره نمود، پهنباند بودن ذاتی آن است که موجب گسترده شدن طیف اطلاعات را میشود. بنابراین بدون دانستن نوع دینامیک آشوبناک که ارسال براساس آن صورت میگیرد، برای کاربر غیرمجاز آگاه از ارسال، بسیار مشکل است تا به اطلاعات دسترسی پیدا کند (شعرباف تبریزی و سیدین، 1390).
یکی از بخشهای ثابت بسیاری از سیستمهای پردازش دیجیتال، مولدهای تصادفی شبهنویز بکار رفته در آنها میباشند؛ که بطور عمدهای بر مبنای سیستمهای غیرخطی بنا نهاده شدهاند. ساختارهای آشوبی در این زمینه نیز جایگزینهای مناسبی برای مولدهای معمول به نظر میرسند. علاوه بر این، چنین سیگنالهایی مقاوم در برابر کاستیهای کانال مخابراتی مانند انتشار چند مسیره و جمینگ میباشند و در ضمن به خاطر حساسیت بالا به شرایط اولیه، سیستمهای آشوبناک توانایی تولید مجموعه بزرگتری از سیگنالهای ناهمبسته را دارند. اما شاید پرکاربردترین زمینه کاری، مربوط به معرفی و طراحی انواع مدولاسیونهای آنالوگ و دیجیتال آشوبی بوده است. در اوایل دهه 90 ابتدا چند مدولاسیون آنالوگ آشوبی معرفی شدند که در این میان مدولاسیونهای پوشاندن با آشوب و پارامترهای آشوبی مهمترین آنها به حساب میآیند. اما با توجه به اینکه اکثر ساختارهای مخابراتی مدرن امروزه بر مبنای سیستمهای دیجیتال طراحی میشوند، این ساختارها به سرعت جای خود را به مدولاسیونهای دیجیتال دادند که در این میان خانواده مدولاسیونهای CSK و بعد از آن DCSK توجه بیشتری را به خود معطوف نمودهاند (Thilagam and Jayanthi, 2012; Salih, 2010; Abdullah and Valenzuela) در چند سال اخیر نیز تلاشهایی برای طراحی و حتی پیادهسازی طرحهای آشوبی چند کاربره برای کاربردهای شبکههای بیسیم نسل آینده صورت گرفته و هنوز نیز در حال انجام است (شعرباف تبریزی و سیدین، 1390).
در این فصل هدف بررسی بعضی از ساختارهای بهبود یافته آنتنهای فرکتالی چند بانده میباشد. این فصل را با معروفترین آنتن فرکتالی چند بانده، یعنی آنتن سرپینسکی [9](SG- MSA) شروع میکنیم.
امروزه با افزایش کاربرد آنتنهای فرکتالی چند بانده، با پهنای باند زیاد در سیستمهای مخابرات سیار و سایر سیستمهای مخابراتی مانند RFID[10]، روشهای متنوعی جهت افزایش پهنای باند و بهبود خواص چندبانده این آنتنها معرفی شده است. از جمله این روشها میتوان به
پشتهسازی کردن[11] آنتنهای فرکتالی، ایجاد اختلال در صفحه زمین، تغییر مقیاس آنتن در تکرارهای مختلف، ایجاد اتصالات بین پیچ و صفحه زمین در مکانهای مشخص، استفاده از ساختارهای سرپینسکی دایرهای و چندین روش دیگر اشاره کرد که در ادامه این فصل مورد بررسی قرار میگیرند.
2-2- آنتن سرپینسکی بهبود یافته با بازوهای تطبیق
یکی از روشهایی که به منظور بهبود خواص تشعشعی مانند پترن و تطبیق ورودی، برای آنتنهای سرپینسکی معرفی شده است، استفاده از آنتنهای سرپینسکی بهبود یافته با بازوهای تطبیق میباشد. ساختار کلی آنتن سرپینسکی مرتبه دوم که توسط روش فوق بهبود یافته است، در شکل (2-1) نشان داده شده است.
شکل 2-1 : ساختار کلی آنتن سرپینسکی مرتبه دوم، بهبودیافته با بازوهای تطبیق [1]
در ادامه ضمن بررسی خواص این ساختار، نتایج شبیهسازی این ساختار نرم IE3D بیان میگردد. نوع زیرلایهای که در این ساختار مورد استفاده قرار گرفته است، PTFE[13] میباشد که دارای 6/2 و 0018/0 ضخامت 1.2 میباشد. در این ساختار تغذیه از نوع کابل هممحور واقع در مرکز ساختار میباشد. محل تغذیه با F مشخص شده است. در این ساختار امپدانس ورودی دیده شده از محل تغذیه، توسط دو پارامتر که به ترتیب عرض هر بازو و زاویه انحراف بین دو بازو میباشد، قابل کنترل